jeudi 25 novembre 2010

The Man Who Came to Stay

Pardon pardon pardon pour cette longue absence, j'ai été, comment dire... dépassé par les événements ! Mais me revoilà avec un petit look mailles de mon amie Bertille : un gros pull, une grosse écharpe, un jean bien slim, des bottines et c'est tout ! Avouez qu'elle a quand même la classe, ma Bertille !Et puis deux photos de mes bagues d’amours que j’ai retrouvé ce matin dans la poche de ma jupe après les avoir cherché deux mois ! C’était la fête ! Accompagnez ça des photos prises au charmant musée Zadkine (Paris 6éme), et je vous dis à très bientôt pour quelques photos en kiki de Montparnasse, durant les années folles... Je n'en dis pas plus, passez une bonne soirée !
Galatée




 Oui, c'est bien moi et mon air de chien perdu !






dimanche 14 novembre 2010

J'aime les jours fériés...

Ah sérieusement, quoi de mieux que sortir un mercredi soir avec la prévision d'une grasse matinée le lendemain ? Même si mon jeudi 11 novembre était assez gris et brumeux (j'ai fait la queue pour aller voir les petits mouchoirs mais il n'y avait plus de places et puis juste passer la tête par la fenêtre, ce n’est pas franchement joyeux...), j'ai quand même passé un super mercredi soir, quelques jolis photos avec ma magnifique veste militaire sur laquelle j'ai rajouté un col en fourrure trouvé 3 euros en brocante l'année dernière. Avouez que c'est tout de suite bien coolos, hein ?? Ce genre de petite trouvaille me rend immédiatement très heureuse pour la journée ! Allez, bon dimanche !

Galatée +++











Galatée : - veste militaire vintage, freep's star
              - col en fourrure, vintage
              - pull, Monoprix
              - jean, Bel air
              - chaussures, Veja
              - sac, Bata

jeudi 11 novembre 2010

LA paire de baskets



Balade à Montparnasse et des ateliers d'artistes de la rue campagne premier durant une fin de journée pluvieuse. J'ai adoré voir les baskets de Valentin et de Lucie (personnalisées sur nike.ed) côte à côte et je suis tombée en extase devant les modèles hiver des baskets Spring court, j'espère les voire un jour à mes pieds ! C'est vrai que tout le monde à une paire de baskets fétiches, faciles à porter et qui donnent tout de suite le ton de la tenue. Pour ma part, cela fait deux ans que j'achète des vejas en janvier et que je les use toute l'année. Qui sais si cette année je ne me laisserai pas tenter par un modéle Spring court... ? xxx






        (Oh mon dieu avouez quand même qu'elles sont orgasmiques !!)






samedi 6 novembre 2010

BIENVENUE !



Bonjour à tous, je commence aujourd'hui ce blog. Cela faisait très longtemps que j'avais envi d'en créer un mais que je n'osais pas me lancer... c'est chose faite ! C'est un peu intimidant lorsqu'on voit la proportion que prennent certains d'entre eux ! Mon ambition n'est absolument pas de les égaler mais tout simplement de partager un peu de ma vie et de mon univers avec vous. J'espère que vous aimerez, alors n'hésitez surtout pas à laisser vos commentaires.
Vous y trouverez beaucoup de photos, de poésie, des tenus qui m'interpellent, des bons plans mode et beauté. Je vous laisse maintenant découvrir lepoème de Rimbaud qui m'a beaucoup inspiré ces derniers temps.
 Enjoy et à très bientôt pour un première article !

Galatée


MATIN

N’eus-je pas une fois une jeunesse aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d’or, — trop de chance ! Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité ma faiblesse actuelle ? Vous qui prétendez que des bêtes poussent des sanglots de chagrin, que des malades désespèrent, que des morts rêvent mal, tâchez de raconter ma chute et mon sommeil. Moi, je ne puis pas plus m’expliquer que le mendiant avec ses continuels Pater et Ave Maria. Je ne sais plus parler !

Pourtant, aujourd’hui, je crois avoir fini la relation de mon enfer. C’était bien l’enfer ; l’ancien, celui dont le fils de
l’homme ouvrit les portes.

Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l’étoile d’argent, toujours, sans que s’émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le coeur, l’âme, l’esprit. Quand irons-nous, par-delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer
— les premiers ! — Noël sur la terre !

Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves, ne maudissons pas la vie.

Arthur Rimbaud, 1873, Une saison en Enfer